Deux nouveaux articles sur la génomique des composés phénoliques de défense chez l’épinette blanche et sur la détection par profilage génomique de la contamination pollinique et de l’impact de la sélection dans un verger à graines d’épinette blanche d’Alberta

Une nouvelle publication de Justine Laoué et collaborateurs a permis d’identifier un lot de gènes impliqués dans la synthèse des composés phénoliques de défense chez l’épinette blanche grâce à l’utilisation conjointe d’approches de QTL et de RNA-Seq. Un QTL majeur en lien avec la concentration en néolignane-2 a notamment été identifié, ainsi qu’un lot de 50 gènes directement associés à la voie métabolique des phénylpropanoïdes et différentiellement exprimés chez des arbres présentant des niveaux de concentration opposés en flavonoïdes, stilbenoïdes et néolignanes. Ce travail apporte un nouvel éclairage quant aux gènes impliqués dans la réponse aux stress biotiques et abiotiques chez l’épinette blanche. Lien vers la publication.

Un article de Galeano et collaborateurs, basé sur des données de puce de génotypage, a mis en évidence un taux de contamination pollinique moyen d’environ 30% dans un verger à graines à pollinisation libre d’épinette blanche d’Alberta. Il a été déterminé que le pollen exogène provenait d’une source localisée à environ 1 kilomètre du verger, en amont des vents dominants. De plus, ce travail a montré que la sélection de 35% des arbres du verger, afin d’obtenir un gain génétique en hauteur de 5%, entraînerait une baisse de taille effective par un facteur de huit, sans toutefois avoir d’effet négatif sur l’hétérozygotie observée ou la consanguinité. Lien vers la publication.